G(A)FAM – Le géant des des apparences

Cet article est paru initialement dans le no 93 de la revue à babord !

L'expression « GAFAM » désigne les cinq entreprises états-uniennes, toutes du secteur technologique, ayant la plus grande capitalisation boursière. L'entreprise qui domine ce palmarès est Apple.

En début d’année 2022, Apple a battu son propre record de capitalisation boursière, c’est-à-dire la valeur totale de toutes ses actions. Elle a franchi le cap symbolique de 3000 milliards, un sommet depuis la création des places boursières. Elle devance Microsoft, la seule autre entreprise dont la valeur dépasse 2000 milliards. Ces gigantesques montants ont de quoi étourdir tant il est difficile d’en apprécier la démesure. En 2020, la valeur d’Apple était, à elle seule, plus grande que la valeur combinée des quarante entreprises les plus importantes cotées à la bourse de Paris (CAC40). Ces valeurs boursières spectaculaires reflètent la foi des investisseurs en la capacité d’innovation d’Apple.

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GAFA(M) – Adopter, étendre, anéantir

Ce texte est paru dans le numéro 92 de la revue à bâbord !

Le troisième texte de cette série sur les GAFAM porte sur Microsoft, omniprésent dans le monde du travail et dont la stratégie technico-commerciale est féroce.

Microsoft naît en 1975 pour commercialiser un langage de programmation populaire sur les premiers ordinateurs personnels. Ce n’est cependant que quelques années plus tard que l’entreprise prendra véritablement de l’importance en profitant du projet d’IBM, un géant de l’informatique de l’époque, et se lancera dans le marché des ordinateurs personnels avec un nouveau concept. À l’aide d’un coup de pouce des influents parents du futur milliardaire Bill Gates, Microsoft réussira à vendre à IBM une licence permettant d’utiliser le système d’exploitation MS-DOS que Microsoft a acheté à une autre entreprise. Un système d’exploitation étant une composante immatérielle essentielle au fonctionnement d’un ordinateur, Microsoft comprend qu’il peut générer d’importants revenus en se rendant indispensable au fonctionnement de tous les logiciels créés pour les nouveaux ordinateurs personnels d’IBM, et détourne à son avantage la réputation d’IBM bien établie dans le milieu des affaires. Microsoft a la clairvoyance de préférer une entente lui assurant un revenu pour chaque ordinateur vendu avec son système, ce que ses critiques appellent la « taxe Microsoft ».

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(G)AFAM – Ne pas être malveillant?

Article paru dans le numéro 91 de la revue à bâbord !

En 2015, Google devient Alphabet, compagnie mère chapeautant une diversité d’entreprises et de services. Au moment de cette restructuration, le code de conduite de Google est modifié et ne comporte plus la devise « don't be evil », pilier de la culture de l’entreprise depuis 2000.

À l'origine, Google est une entreprise Web proposant un moteur de recherche basé sur un algorithme très performant, développé dans le cadre des études universitaires de ses fondateurs. Son efficacité redoutable pour trouver de l’information sur la toile naissante fait en sorte que Google éclipse rapidement la plupart de ses prédécesseurs. Son succès est tel qu’à partir de 2004, on commence à utiliser le verbe « googueler » pour signifier « faire une recherche sur le Web », et ce, dans plusieurs langues. Ainsi, Google est devenu un passage quasi obligé pour toute recherche d’information en ligne. Encore aujourd’hui, environ 87 % des requêtes d’information effectuées sur la toile utilisent Google.

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Votre visage, future clé de votre vie privée?

Article initialement publié dans la revue À bâbord !, no 81 et dans Ricochet:

Dans un monde qui carbure à la sécurité, l’urgence de recourir à des moyens efficaces et inviolables pour authentifier les personnes prend l’allure d’une véritable quête. Des nouvelles technologies de reconnaissance des visages sont présentées par leurs promotrices et promoteurs comme des solutions séduisantes, mais elles génèrent aussi des inquiétudes légitimes.

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Endoctrinement technologique à l’école

Article publié dans la publié dans la revue À bâbord !, no 76.

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) exercent déjà un contrôle sans précédent sur Internet. Afin de fidéliser leur future clientèle, ils utilisent aussi leur influence en matière d’éducation. Le matériel informatique, les logiciels, les services en ligne, les outils pédagogique et leur diffusion, certains programmes scolaires et même des méthodes pédagogiques portent leur marque.

Ces firmes ont mis en place des outils, des programmes de formation, de certification et de perfectionnement destinés exclusivement aux enseignantes et enseignants : « Apple Teacher », « Microsoft Innovation Educator », « Communauté des enseignants Microsoft », « G Suite for Education », « Google Classroom », « Amazon Inspire », « inspirED », « Facebook for Education », etc. De plus, elles dépensent des milliards en lobbying pour influencer l’élaboration des programmes scolaires – le plus souvent sans que leurs propositions aient des effets positifs. Au Québec, on assiste à l’intrusion silencieuse de Google dans les écoles primaires. En effet, on crée des comptes Google à de plus en plus d’élèves du primaire pour qu’elles et ils puissent participer à des activités scolaires utilisant des services Google – services qui n’ont rien de particulièrement innovants ou uniques et qui pourraient être remplacés par des logiciels libres équivalents. En plus de former de futurs utilisateurs et utilisatrices, Google récolte des données d’utilisation portant sur ces enfants. Comment espérer que l’éducation primaire assure le développement de l’esprit critique si elle utilise des technologies marchandes qui ciblent la clientèle des enfants avec la complicité des institutions scolaires ? Notons que l’influence de Silicon Valley sur les systèmes d’éducation ne s’arrête pas aux GAFAM. Plusieurs autres joueurs du monde informatique, de partout et de toute taille, imitent les grands et finissent par convaincre des vertus pédagogiques hypothétiques de leurs produits (ex : les tableaux blancs interactifs).

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L’informatique en démocratie directe

Entrevue avec Antoine Beaupré, membre du projet Debian. Propos recueillis par Yannick Delbecque. Entrevue publié dans la revue À bâbord, no 71, pp 24 et 25.

Le congrès annuel des développeur·e·s du système d’exploitation libre DebianDebConf 2017 – a eu lieu en août dernier pour la première fois à Montréal. Antoine Beaupré est Développeur Debian depuis 9 ans et utilisateur depuis 15 ans.

Logo DebConf2017

ÀB ! : Qu’est-ce que le projet Debian ?

Debian est un projet visant à développer un système d’exploitation, comme Windows ou MacOS. Cependant, Debian, c’est aussi un projet social. C’est une organisation d’environ 600 personnes – programmeuses et programmeurs, gestionnaires de systèmes, graphistes, spécialistes des communications, etc. Les participant·e·s au projet proviennent d’un peu partout dans le monde et développent principalement le logiciel Debian. Debian est un système d’exploitation pouvant être installé sur des ordinateurs portables, sur des serveurs et même, depuis peu, sur des téléphones intelligents.

ÀB ! : Qu’est-ce que DebConf ? Quel rôle joue ce congrès dans l’univers Debian ? Quel impact sur Montréal ?

DebConf est un congrès annuel portant sur le projet Debian, destiné aux développeurs Debian et à tous ceux et celles qui sont intéressé·e·s par le projet. DebConf est une forme d’excroissance de Debian, car le congrès est organisé de manière autonome au projet Debian lui-même. Le choix des villes où DebConf se déroulent est fait en respectant un principe d’alternance entre l’est et l’ouest du monde (le prochain congrès aura lieu à Taïwan).
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L’effet hacker sur la démocratie

par Yannick Delbecque1

Note: Cet article est initialement paru dans la revue Nouveaux Cahiers du socialisme no 17 « Démocratie : entre dérives et recomposition », hiver, 2017, pp. 181–189. Je tiens à remercier le comité d'édition de ce numéro pour leurs nombreux commentaires et nombreuses demandes d'éclaircissements sur la version initiale de cet article, sans lesquels cette version n'aurait jamais vu le jour!

L’arrivée de nouvelles technologies comme l’impression, le télégraphe, la radio ou la télévision a engendré des espoirs de transformations politiques relatives à la diffusion de l’information et à l’élargissement de la participation aux débats publics. L’usage de ces inventions a été l’objet de luttes  : l’État et quelques grandes corporations se sont donné un quasi-monopole sur leur utilisation en mettant en place des réglementations de plus en plus complexes. Si le marché a pu rendre ces nouvelles technologies disponibles à tous et à toutes, les possibilités d’appropriation citoyenne et militante de ces technologies se sont paradoxalement réduites. L’informatisation d’une part grandissante des activités humaines et l’arrivée d’Internet ont créé des espoirs similaires de renouveau démocratique par un accès plus facile à l’information et la multiplication des débats publics, mais également une même volonté de contrôle des États et des intérêts privés.

Quel sera l’impact de l’informatisation sur le processus démocratique  ? Dans le milieu dit hacker, formé par des exploratrices et des explorateurs créatifs des possibilités de l’informatique valorisant le partage du savoir et la libre collaboration, on considère depuis longtemps l’informatisation comme une opportunité de rendre beaucoup plus souples et directs les processus démocratiques actuels, considérés comme désuets et inefficaces. Dans ce texte, nous allons décrire les sources de cette conception hacker de la démocratie et voir dans quelle mesure elle influence les processus démocratiques actuels.

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Blockchain: vers une utopie cypherpunk

[article publié dans le numéro 70 de la revue À bâbord]

Si la cryptomonnaie bitcoin est maintenant relativement bien connue, la «blockchain» (littéralement «chaîne de blocs») est la technologie qui en permet l’existence. Prouesse technique anonyme, la blockchain sera-t-elle révolutionnaire?

À l’heure actuelle, il existe de nombreuses cryptomonnaies moins populaires que le bitcoin qui utilisent néanmoins toutes des variantes du principe de la blockchain. Si on critique avec raison le bitcoin et les autres cryptomonnaies comme moyens d’évasion fiscale et de spéculation débridée, la technologie blockchain ouvre cependant de nouvelles possibilités qui mériteraient d’être analysées et prises en compte par la gauche. Pour la décrire, certain·e·s n’hésitent d’ailleurs pas à utiliser le qualificatif « révolutionnaire »: on prédit qu’elle aura un impact au moins aussi grand que l’arrivée d’Internet dans la vie publique.
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Culture hacker, hacks et création, création politique et politique de la culture

Ceci est une version en ligne d'un texte qui a été publié dans le no 15 des Nouveaux cahiers du socialisme.

La numérisation graduelle de l’information de toute nature, la globalisation des canaux d’échanges d’information numérique et l’accès grandissant aux outils informatiques pour traiter et produire cette information ont eu un impact indéniable sur l’ensemble des activités humaines. Les processus et les échanges créatifs ont aussi été influencés par ces changements technologiques.

L’accès aux premiers ordinateurs a donné naissance à une culture dite « hacker », centrée sur l’exploration créative de leurs possibilités. Cette culture est celle des hackers et des autres bidouilleurs informatiques de tout acabit. La curiosité et l’inventivité des hackers ont contribué de manière importante au développement de l’informatique et d’Internet. Tout en valorisant l’accomplissement de créatives prouesses techniques (« hacks »), les hackers sont mus par la croyance que l’accès général aux ordinateurs, à un réseau global et à de nouveaux modes d’interaction humain-machine peut transformer radicalement toutes les sphères de l’activité humaine. Cet optimisme se butant à des limites juridiques faisant obstacle aux développements des possibilités positives de l’informatisation, les hackers ont, au fil des années, articulé différentes conceptions des conditions politiques permettant de perpétuer sans entraves l’exercice de la curiosité et de la créativité au cœur de leur culture et de promouvoir ce qu’ils conçoivent comme les possibles impacts sociaux positifs de l’informatisation. Cela s’est cristallisé dans une défense farouche du libre partage de l’information et d’une certaine forme d’anti-autoritarisme exprimée à travers la coopération volontaire et l’adoption de modes alternatifs d’organisation du travail.

En adoptant les nouveaux outils informatiques, plusieurs artistes ont été influencés par cette culture et l’ont intégrée de différentes manières dans leurs œuvres ou directement dans leur processus créatif, allant de la simple illustration de cette fascination pour l’informatique à une participation active au monde hacker par l’exploration créative des nouvelles possibilités techniques et le partage de leurs inventions. Cette adhésion a permis de donner une dimension politique à l’art numérique.

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Entretien avec Jérémie Zimmermann – Plaidoyer pour un Internet libre, ouvert et décentralisé

Issu de la culture hacker, Jérémie Zimmermann est cofondateur et ancien porte-parole de l’association française La Quadrature du Net, un groupe de défense des droits et libertés des citoyen·ne·s sur Internet. Cette organisation « promeut une adaptation de la législation française et européenne qui soit fidèle aux valeurs qui ont présidé au développement d’Internet, notamment la libre circulation de la connaissance ». Elle fait des interventions dans les débats remettant en cause la liberté d’expression, le droit d’auteur, la régulation du secteur des télécommunications ou encore le respect de la vie privée. Zimmerman est aussi coauteur, avec Julian Assange notamment, de Menace sur nos libertés : Comment Internet nous espionne. Comment résister paru chez Robert Laffont en 2012.
Lire le reste de l'article sur le site d'À Bàbord !

par Isabelle Bouchard et Yannick Delbecque

The real privacy problem

Morozov, The real privacy problem, MIT technology review, octobre 2013.

He also recognized that privacy is not an end in itself. It’s a means of achieving a certain ideal of democratic politics, where citizens are trusted to be more than just self-contented suppliers of information to all-seeing and all-optimizing technocrats. “Where privacy is dismantled,” warned Simitis, “both the chance for personal assessment of the political … process and the opportunity to develop and maintain a particular style of life fade.”

Colloque libre

Le 16 octobre 2013 au Cégep de Lévis-Lauzon se déroulera le Colloque libre portant sur l'informatique libre en enseignement supérieur. Le colloque est organise par l'Association pour le développement technologique en éducation. « L'Adte est une association à but non lucratif qui se consacre au développement de l’utilisation pédagogique des logiciels libres dans l'enseignement supérieur. »

On y parlera notemment de Sage, le logiciel de calcul symbolique que j'utilise.

Thème général du Colloque libre

Après la Loi, article 7, alinéa 8, et la déclaration du ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor sur les logiciels libres, le Colloque libre, organisé par l’Adte, vise à faire le point sur l’utilisation des logiciels libres dans l’enseignement supérieur : projets-pilotes, difficultés rencontrées, résistances, échecs, succès, leçons apprises, perspectives.
Il réunit des acteurs de tous les horizons : professeurs, professionnels, techniciens, cadres, du public et du privé, tant des collèges que des universités ; entreprises du libre et responsables de programmes gouvernementaux.

Réseau libre

2013-09-21-131127_615x556_scrot« Réseau Libre est un regroupement informel de bénévoles qui vise à créer un réseau sans fil communautaire et de voisinage, indépendant et décentralisé.

Le réseau se construit de façon organique et évolutive à mesure que de nouveaux membres s'y joignent. Chaque personne participant au réseau installe une antenne sur son toit, ou dans sa fenêtre (un noeud) et choisit les services qu'il désire partager avec la communauté, connexion internet ou non. »

Visiter le site du projet Réseau libre

Journée internationale du logiciel libre à Montréal

logo_Facil-160px-blanc« Depuis 2004, les libertés accordées par le logiciel libre sont célébrées internationalement à chaque année le troisième samedi de septembre et le Québec ne fait pas exception. » FACIL, pour l'appropriation collective de l'informatique libre, organise pour l'occasion un événement au Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), le samedi 21 septembre 2013. Voir le site officiel pour plus de détails.

Algorithms unplugged

VÖCKING, Berthold, 2011. Algorithms unplugged. Heidelberg; New York : Springer. ISBN 9783642153273 3642153275.

Algorithms specify the way computers process information and how they execute tasks. Many recent technological innovations and achievements rely on algorithmic ideas--they facilitate new applications in science, medicine, production, logistics, traffic, communication and entertainment. Efficient algorithms not only enable your personal computer to execute the newest generation of games with features unimaginable only a few years ago, they are also key to several recent scientific breakthroughs -- for example, the sequencing of the human genome would not have been possible without the invention of new algorithmic ideas that speed up computations by several orders of magnitude. The greatest improvements in the area of algorithms rely on beautiful ideas for tackling computational tasks more efficiently. The problems solved are not restricted to arithmetic tasks in a narrow sense but often relate to exciting questions of nonmathematical flavor, such as: How can I find the exit out of a maze? How can I partition a treasure map so that the treasure can only be found if all parts of the map are recombined? How should I plan my trip to minimize cost? Solving these challenging problems requires logical reasoning, geometric and combinatorial imagination, and, last but not least, creativity -- the skills needed for the design and analysis of algorithms. In this book we present some of the most beautiful algorithmic ideas in 41 articles written in colloquial, nontechnical language. Most of the articles arose out of an initiative among German-language universities to communicate the fascination of algorithms and computer science to high-school students. The book can be understood without any prior knowledge of algorithms and computing, and it will be an enlightening and fun read for students and interested adults.

De l’informatique libre à l’information libre

Je donnerai la semaine prochaine une présentation concernant l'informatique libre dans le cadre des activités estivales de Cégep Pop (événement facebook). Voici le résumé.

Cette présentation portera sur le mouvement des logiciels libres, ses revendications politiques et sur ses stratégies d'actions. On verra aussi les différents mouvements connexes à la cause de la liberté informatique et comment ces mouvements s'inscrivent dans une quête générale pour la liberté et la lutte anticapitaliste.

« Si nous savons que ce que nous sommes en train de tenter d'accomplir est de répandre la justice et l'équité sociale à travers l'universalisation de l'accès au savoir; si nous savons que ce que nous tentons de faire est de construire une économie du partage qui rivalisera avec les économies de propriété en tout les points où elles sont en compétition directe; si nous savons que nous faisons cela comme alternative à la redistribution coercée, que nous avons une troisième voie entre nos mains pour s'attaquer aux problèmes séculaires et profonds et de l'injustice humaine; si on est conscient de ce que nous avons et si nous savons ce que nous sommes en train de faire, alors c'est la première fois depuis des générations qu'on peut enfin le faire. » -- Eben Moglen, principal avocat responsable de l'application de la licence GPL pour la Free Software Foundation.

Mathjax

[mathjax]

Mathjax est un projet libre de librarie javascript soutenu financièrement par plusieurs organismes et éditeurs importants en mathématiques afin de pouvoir afficher facilement du contenu mathématique de haute qualité sur web. Je l'utilise maintenant sur mon site personnel, mon site pour mes étudiants et bien sur pour ce carnet. Le rendu typographique est très beau, et peut être « zoomé ». Voici par exemple les deux parties du théoreme fondamental du calcul:
$$\frac{d}{dx}\int_a^x f(t)\,dt = f(x)$$
$$\int_a^b f'(x)\,dx = f(b)-f(a)$$

Pour utiliser mathjax, on peut simplement ajouter un peu de code dans l'entête html, ce qui aura pour effet de charger la librairie à partir du serveur central du projet. Cette méthode a l'avantage de ne pas exiger l'installation locale de mathjax.

Capacité mondiale de calcul, de stockage et de communication d’information

Article qui montre que la capacité mondiale totale de calcul est maintenant comparable à celle d'un cerveau humain et qui analyse l'évolution de la répartition du stockage et de la capacité de calcul entre les différents formats (inc. photos analogues, cassettes audio et disques vinyles).

The World's Technological Capacity to Store, Communicate, and Compute Information, Martin Hilbert and Priscila López, Science, 2011

Il faut absolument regarder le matériel complémentaire en ligne, qui contient les données détaillés utilisées pour cette étude.

Je compte utiliser cette source pour préparer un exposé d'introduction présentant les grandes idées de la théorie de l'information. Ces données me serviront à montrer l'évolution de la capacité de transmission et de stockage au cours des dernières années. J'aimerai présenter l'impact social du passagede certains seuils, comme par exemple le moment où nous avons eu pour la première fois la capacité d'envoyer de la vidéo en temps réel.